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État de santé et déterminants de la santé
Déterminants de la santé
Les comportements et les activités des enfants sont susceptibles d’affecter leur santé. En grandissant, ils deviennent plus autonomes et commencent à faire leurs propres choix, notamment en ce qui concerne des activités qui peuvent être bénéfiques ou préjudiciables à leur santé. Une exposition précoce à l’alcool et au tabac ainsi qu’une alimentation riche en sucres et en graisses, mais pauvre en fruits et légumes, peuvent avoir des effets néfastes à long terme sur la santé. A l’inverse, la nutrition et l’activité physique peuvent être bénéfiques. Ce chapitre (p.31 à 46 du rapport) repose en grande partie sur les données de l'enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC). L'enquête fournit également des résultats stratifiés selon le statut économique du ménage que nous utilisons pour identifier d’éventuelles différences dans les indicateurs entre les groupes ayant des niveaux d’aisance financière différents. L'enquête HBSC a recueilli ces informations en demandant aux élèves : "A quel point pensez-vous que votre famille est aisée ?" Les réponses allaient de 1 "pas du tout aisée" à 5 "très aisée". Les réponses 1 et 2 ont été combinées par l'équipe HBSC à "peu aisée" et les réponses 4 et 5 à "aisée". La réponse 3 a été qualifiée de "moyenne".
Ce chapitre analyse :
- la nutrition et les comportements alimentaires : allaitement, consommation de fruits et légumes, petit-déjeuner quotidien
- les comportements de santé protecteurs : brossage quotidien des dents, activité physique
- les comportements à risque pour la santé : consommation d’alcool, grossesses chez les adolescentes
- la santé et les comportements de la mère : tabagisme actif et passif durant la grossesse, consommation d’alcool durant la grossesse, diabète gestationnel
Principaux constats chez les enfants âgés de 11 à 12 ans :
- À l’exception de la consommation de fruits et légumes, la plupart des comportements de santé se sont aggravés ces dix dernières années. Alors qu’en 2010, 68% des garçons et 44% des filles déclaraient pratiquer une activité physique d’intensité soutenue au moins quatre fois par semaine, en 2022, cette proportion chutait à 57% chez les garçons et 36% chez les filles. Sept pour cent des garçons et 4% des filles ont déclaré avoir consommé de l'alcool au cours des 30 derniers jours en 2022.
- Les enfants de familles peu aisées ont déclaré des comportements de santé moins bons que ceux de familles plus aisées. Alors que 39% des enfants issus de familles aisées disent consommer des fruits et légumes au quotidien en 2022, seuls 18% des enfants issus des familles peu aisées déclarent le faire.
- Par rapport aux autres pays européens, le Luxembourg se situe dans la moyenne en termes de comportements de santé, ce qui révèle qu’il existe un potentiel d’amélioration.
- Des données sur les déterminants de la santé des enfants âgés de 0 à 10 ans font défaut. Cinq des six indicateurs présentés proviennent de l’enquête HBSC et évaluent les comportements et les déterminants de la santé chez les enfants de 11 ans et plus.
Principaux constats en matière de santé maternelle :
- En 2021, moins de 2% des femmes ont déclaré avoir consommé de l’alcool pendant leur grossesse et moins de 6% ont déclaré avoir fumé régulièrement au cours du troisième trimestre.
- Des enquêtes anonymes offriraient une valeur ajoutée pour surveiller de manière fiable les tendances liées au tabagisme et à la consommation d’alcool pendant la grossesse.
Conclusions sur les déterminants de la santé
Ce chapitre dresse un tableau contrasté. L’allaitement maternel exclusif a diminué au fil du temps et a été partiellement remplacé par l’alimentation mixte des nourrissons. Dans certains domaines, des améliorations ont été constatées au cours de la dernière décennie : la consommation de fruits et légumes a augmenté et la consommation d’alcool a diminué. Cette tendance positive contraste avec une réduction de l’activité physique et de la prise de petit déjeuner chez les enfants de 11 à 12 ans. Quant à la fréquence du brossage des dents, elle est restée quasiment inchangée.
Il existe des différences entre les garçons et les filles. Les filles âgées de 11 à 12 ans sont moins actives physiquement, mais elles consomment moins d’alcool que les garçons et se brossent davantage les dents. Les grossesses avant l’âge de 15 ans sont rares.
Dans presque tous les comportements de santé, un gradient socio-économique est clairement visible. Les enfants issus de familles peu aisées, et parfois aussi avec une origine migratoire ou vivant dans des structures familiales où les deux parents ne sont pas présents, font régulièrement état de moins bons comportements de santé que les enfants issus de familles aisées.
Dans l’ensemble, par rapport à d’autres pays, le Luxembourg ne se démarque ni par un niveau d’excellence, ni par un retard. Il y a toutefois une marge d’amélioration certaine, vu que, pour tout indicateur présenté, au moins un autre pays obtient de meilleurs résultats que le Luxembourg.
Pour de nombreux indicateurs, les données actuellement disponibles au Luxembourg ne couvrent que les âges de 11 et 12 ans, et l’information fait défaut pour les enfants plus jeunes. Cette section ne présente qu’une sélection d’indicateurs disponibles pour évaluer les comportements de santé chez les enfants de 11 et 12 ans. Pour de plus amples informations sur les comportements de santé chez les enfants de ce groupe d’âge et ceux qui sont plus âgés, l’étude HBSC est la source la plus exhaustive actuellement disponible au Luxembourg.
En matière de santé maternelle, les autodéclarations sur le tabagisme et la consommation d’alcool pendant la grossesse montrent une diminution de ces comportements au cours de la dernière décennie. Pour ces deux indicateurs, le Luxembourg rapporte des niveaux inférieurs à ceux des pays voisins. Ces données étant autodéclarées, une sous-estimation de la consommation réelle d’alcool et de l’exposition au tabagisme des femmes enceintes est possible.
État de la santé
La santé physique des enfants est une composante majeure de leur bien-être et pose les bases de leur santé à l’âge adulte.
Le présent chapitre (p.47 à 71 du rapport) évalue l’état de santé des enfants vivant au Luxembourg. Ce chapitre commence par détailler l’évolution de la mortalité infantile au cours des dix dernières années. La mesure des taux de mortalité au début de la vie est considérée comme un bon baromètre de l’état de santé général pendant la grossesse et l’enfance. Une augmentation de ces taux, ou des niveaux comparativement élevés de mortalité chez l’enfant pourraient révéler de graves défaillances dans le système de santé. La cible 3.2 des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies vise à « éliminer les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5 ans » d’ici à 2030.
Ce chapitre examine ensuite les indicateurs reflétant le développement de la santé physique des enfants à mesure qu’ils grandissent, ainsi que certaines maladies chroniques apparaissant typiquement chez les jeunes enfants. Dans la mesure du possible, cette partie vise également à identifier les différences selon le sexe et l’environnement socio-économique.
Ce chapitre analyse :
- les taux de mortalité
- l’état de santé autoévalué
- le surpoids et l’obésité, les caries, le diabète de type 1
- les taux d’hospitalisation, le cancer, les traumatismes
Principales constatations :
- Dans l’ensemble, la mortalité chez l’enfant est faible au Luxembourg. Par rapport à d’autres pays européens (BE, DE, FR, NL et CH), la mortalité des enfants de moins de cinq ans est plus faible au Luxembourg (2.7 décès pour 1000 naissances vivantes en 2021).
- En 2022, environ un enfant sur cinq était en surpoids (obésité comprise) à l’âge de 11-12 ans au Luxembourg, ce qui est plus élevé que dans les autres pays européens utilisés pour la comparaison (BE, FR, DE, NL et CH).
- Un enfant sur deux âgé de 11 à 12 ans et issu d’un ménage perçu comme aisé a qualifié son état de santé d’excellent en 2022. En revanche, seul un enfant sur cinq issu d’un ménage perçu comme peu aisé a qualifié son état de santé d’excellent.
- Près d’un tiers des écoliers âgés de 5 à 7 ans avait des caries non traitées en 2022-2023.
- Les maladies de l’appareil respiratoire (chapitre X de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, 10ème révision ou CIM-10) étaient responsables du taux le plus élevé d’hospitalisations, tant chez les nourrissons que chez les enfants plus d’un an. Chez les enfants de plus d’un an, les traumatismes, les intoxications et certaines autres causes externes représentaient la deuxième cause d’hospitalisation.
- Environ un enfant sur sept a été pris en charge pour traumatisme dans un service d’urgence, chaque année entre 2013 et 2020.
- L’incidence du cancer chez l’enfant entre 2014 et 2022 se situait dans le même ordre de grandeur que celle observée dans les autres pays européens (taux d’incidence annuel standardisé selon l’âge de 164.6 cas pour 1 million d’enfants).
Conclusions sur l’état de santé physique
Ce chapitre a couvert un large éventail d’indicateurs décrivant l’état de santé des enfants au Luxembourg, sur la base de plusieurs sources de données différentes. Les indicateurs que nous avons employés pour évaluer la santé physique et le développement des enfants mettent en évidence que nombre d’entre eux sont affectés par des conséquences qui sont davantage liées à leur comportement, comme les caries dentaires et le surpoids. Le surpoids est plus fréquent chez les enfants vivant dans des ménages peu aisés et est plus répandu que dans les pays voisins. La plupart des lésions traumatiques sont considérées comme évitables et résultent d’environnements dangereux dans lesquels vivent les enfants. Cependant, le taux d’enfants nécessitant des soins médicaux dans un service d’urgence en raison d’un traumatisme est resté inchangé depuis 2013.
Nous constatons que moins de la moitié des enfants évaluent leur état de santé général comme excellent. En outre, la santé et le bien-être d’un enfant qui grandit au Luxembourg diffèrent considérablement selon l’environnement socio-économique dans lequel il est né. La dernière enquête HBSC a identifié que cette inégalité était encore plus prononcée en 2022 qu’en 2018.
Aujourd’hui, on sait peu de choses sur la façon de prévenir le cancer de l’enfant et le diabète de type 1. Tous deux ont un impact profond sur la vie des enfants et de leurs familles. Environ un enfant sur 400 sera touché par le cancer pendant son enfance, et le diabète de type 1 chez les enfants est en recrudescence dans toute l’Europe. Au Luxembourg, le nombre d’enfants atteints de diabète de type 1 a augmenté en 2021 et 2022.
Le Luxembourg a observé une baisse des taux de mortalité périnatale et infantile au cours du siècle précédent, et ces chiffres sont restés stables à de faibles niveaux au cours de la dernière décennie. La probabilité de décès d’un enfant avant qu’il atteigne l’âge de 5 ans est inférieure à celle observée dans les pays voisins. La probabilité de décès avant l’âge de 10 ans est faible et montre une légère tendance à la baisse. Les deux tiers de tous les décès chez les enfants âgés de 0 à 12 ans ont été classés comme potentiellement évitables. La plupart étaient liés à des affections survenant lors de la période périnatale, c’est-à-dire autour de la naissance. À l’instar d’autres pays européens, les garçons étaient plus touchés que les filles. Chez les enfants plus âgés, comme en Europe en général, les principales causes de décès étaient les accidents et les blessures liés au transport, ce qui indique qu’il s’agit d’un domaine qui devrait faire l’objet d’une enquête plus approfondie pour aider à prévenir les décès évitables chez les enfants.
Les causes les plus fréquentes d’hospitalisation pour tous les groupes d’âge de 0 à 12 ans sont les maladies de l’appareil respiratoire. Chez les enfants de 1 à 12 ans, les deuxièmes causes d’hospitalisation les plus fréquentes sont les blessures, les intoxications et autres conséquences de causes externes, suivies des maladies de l’appareil génito-urinaire et des maladies du système digestif. Chez les nourrissons, après les affections dont l’origine se situe dans la période périnatale, les maladies de l’appareil génito-urinaire et les maladies infectieuses sont les causes les plus fréquentes d’hospitalisation.
En général, ce chapitre montre que le surpoids et l'obésité chez les enfants augmentent, et qu'il existe des inégalités sociales relativement importantes en matière de santé infantile au Luxembourg.
Santé mentale
La santé mentale est un facteur essentiel de la santé et du bien-être individuels et collectifs. L’enfance et l’adolescence, au cours desquelles le cerveau connaît une croissance et des développement rapides, sont des phases critiques de la vie pour la santé mentale. Les aptitudes et les compétences acquises en bas âge influencent directement la santé mentale tout au long de la vie.
Les problèmes de santé mentale tels que l’anxiété sont très répandus chez les enfants en Europe et constituent une source majeure de souffrance. Dans l’étude sur le fardeau mondial des maladies (Global Burden of Disease study), l’anxiété se classe parmi les cinq problèmes de santé les plus importants chez les enfants âgés de 5 à 9 ans vivant dans les pays de l’OCDE. Chez les enfants de 10 à 14 ans, l’anxiété et les troubles du comportement font partie des cinq affections les plus importantes. Un rapport sur l'enquête luxembourgeoise HBSC de 2022, spécifiquement axée sur la santé mentale et le bien-être, a montré qu'un enfant sur quatre (26,6 %) âgé de 11 à 12 ans présentait des symptômes d'anxiété modérés à élevés, et qu'un sur dix était exposé à un risque de dépression.
Le présent chapitre (p.72 à 78 du rapport) examine trois mesures de la santé mentale : la prévalence autodéclarée de multiples problèmes de santé, l’hospitalisation en raison de troubles mentaux et comportementaux et la proportion d’enfants prenant un traitement pour le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
Principaux constats :
- En 2018, les problèmes de santé multiples (plaintes psychosomatiques) sont plus fréquents chez les enfants de 11 ans au Luxembourg, qu’en Allemagne, en Flandre, aux Pays-Bas et en Suisse. En outre, les enfants issus de ménages peu aisés (63.3%) ont été touchés deux fois plus fréquemment que leurs pairs issus de familles aisées (33.8%).
- Les hospitalisations dues à des troubles de la santé mentale et du comportement concernaient principalement des enfants âgés de 10 à 12 ans. Environ un tiers de ces hospitalisations était dû à des « troubles comportementaux et émotionnels » (F90-F98) et un autre tiers était dû à des « troubles névrotiques, liés à des facteurs de stress et somatoformes » (F40-F48).
- En 2022, 12.1 enfants sur 1000 suivaient un traitement médicamenteux contre le TDAH.
Conclusions sur la santé mentale
La santé mentale des enfants au Luxembourg s’est détériorée ces 10 dernières années, indépendamment de la situation familiale ou du niveau d’aisance financière. Une augmentation constante du nombre d’enfants touchés par de multiples problèmes de santé a été observée. En outre, les enfants vivant dans des conditions socio-économiques moins favorables étaient affectés de manière disproportionnée par les PSM.
Nous avons observé une diminution des hospitalisations dues à des problèmes de santé mentale ces dix dernières années. Cette situation pourrait avoir plusieurs raisons et mérite d’être étudiée plus en détail, car elle peut indiquer que la détresse mentale grave est devenue moins fréquente ou que le traitement ambulatoire des problèmes de santé mentale s’est amélioré. Entre 2012 et 2021, deux tiers des hospitalisations dues à des troubles mentaux et comportementaux ont été attribués à des « troubles du comportement et troubles émotionnels apparaissant habituellement durant l’enfance et l’adolescence » et à des « troubles névrotiques, liés à des facteurs de stress et somatoformes ».
La prévalence du TDAH traité par méthylphénidate est restée stable ces dernières années. Elle augmente avec l’âge des enfants et est la plus élevée chez les enfants de 10 à 14 ans.
La surveillance des indicateurs liés à la santé mentale des enfants et des adolescents est importante pour suivre la santé des jeunes au fil du temps, identifier les groupes à risque et faciliter l’analyse comparative internationale. Les résultats de tels indicateurs constituent une source d’information importante pour les personnes prenant part à la conception d’environnements et de politiques visant à soutenir le développement optimal et l’épanouissement des enfants et des adolescents. Cependant, les données représentatives de l’état de santé mentale des enfants âgés de moins de 11 ans au Luxembourg sont presque absentes, à l’exception de l’utilisation des données de l’assurance maladie.
Focus COVID-19
La pandémie de COVID-19 a affecté la santé de la population par différents mécanismes. Tout d’abord, elle a provoqué un grand nombre d’infections tout au long de la pandémie et a exercé de ce fait une pression supplémentaire sur le système de santé. Le deuxième impact majeur était dû aux mesures de confinement visant à limiter la transmission virale, avec des périodes de confinement, des fermetures d’écoles, une distanciation physique et une réduction des activités culturelles, sociales et de loisirs, ainsi qu’un accès potentiellement restreint aux soins de santé.
Alors que les enfants ont moins souvent souffert de formes sévères de COVID-19 que les adultes, ils ont été particulièrement exposés aux restrictions mises en œuvre pour atténuer la transmission du virus.132 Ces restrictions ont pu avoir plusieurs répercussions négatives sur les enfants. L’incertitude entourant la situation, la peur d’être infecté ou de transmettre le virus, ou les inquiétudes pour les membres de la famille ont probablement eu un impact sur la santé mentale et le bien-être émotionnel, tandis que le stress au sein des familles a augmenté en raison de l’incertitude économique et des responsabilités accrues en matière de soins. La protection de l’enfance a également pu être compromise, car les fermetures d’écoles et les restrictions de déplacement ont entravé la détection et la gestion de la maltraitance et de la négligence à l’égard des enfants. Le recours accru aux cours à distance et aux ressources en ligne est de nature à exacerber les inégalités en matière d’éducation, car de nombreux enfants de familles moins aisées ne disposent pas d’un accès direct aux ordinateurs ou à Internet depuis leur domicile.
Tout au long de la pandémie, plusieurs mesures et dispositifs de soutien ont été mis en œuvre pour répondre aux problèmes de santé et de bien-être des enfants dans différents domaines. L’objectif était d’assurer un accès continu aux services de santé essentiels et à l’éducation. Un soutien en matière de santé mentale a été offert aux familles vulnérables et des efforts ont été déployés pour renforcer la protection de l’enfance. Un aspect important était le soutien à la recherche et à la collecte de données pour éclairer les interventions et les politiques ciblées et pour surveiller les effets à long terme de la pandémie sur les enfants, effets qui, à ce jour, restent largement inconnus.
Le présent chapitre (p.79 à 88 du rapport) vise à fournir un aperçu des effets directs de l’infection à SARS-CoV-2 et des effets indirects plus larges des mesures de confinement sur la santé des enfants.
Principaux constats :
- Les effets directs de la pandémie de COVID-19 sur la santé des enfants ont été faibles, avec peu d'hospitalisations et aucun décès.
- La pandémie a probablement affecté la santé mentale, les comportements de santé et le poids des enfants, mais des études complémentaires sont nécessaires pour en déterminer l'impact exact au Luxembourg.
Conclusion sur les effets de la COVID-19
Malgré l’incidence élevée des infections par le SRAS-CoV-2, le nombre d’enfants ayant développé des formes graves de la maladie ou ayant dû être hospitalisé est resté faible. Les conséquences à moyen et long terme de la pandémie sur les enfants restent largement inconnues et les données sont limitées pour effectuer un suivi précis des effets indirects de la crise COVID-19 chez les enfants au Luxembourg. L’impact des inégalités sociales sur le fardeau de la COVID-19 commence à apparaître dans de nombreux pays. Comme l’a montré le rapport de l’OCDE, la pandémie a touché de manière disproportionnée les populations âgées et défavorisées au Luxembourg. Cependant, les données sont moins claires concernant l’impact différentié sur la santé des enfants. Il a été signalé ailleurs que les enfants de familles plus pauvres avaient été plus exposés à des déterminants négatifs de la santé tels que le bruit, la fumée de tabac et un régime alimentaire de moins bonne qualité en raison de la pandémie.