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Activité d'hospitalisation
La présentation qui suit porte sur l’activité des centres hospitaliers (hors activité de rééducation) : CHdN, CHL, CHEM, HRS[1], basée sur des données administratives de facturation concernant des personnes résidentes ou non, relevant, directement ou par assimilation, de la protection de la sécurité sociale et qui ont été hospitalisées pour des activités opposables à la CNS selon ses statuts. En conséquence, les résultats présentés sur les volumes d’activités sont légèrement sous-estimés par rapport à la réalité. Néanmoins, les activités non-opposables représentent seulement une faible proportion de l’activité globale (3,1% en 2021) et les résultats présentés constituent une approximation acceptable, bien que légèrement sous-estimée, des valeurs réelles.
Les années 2020 et 2021 correspondent à la période pandémique ; en conséquence, les évolutions entre 2019 et 2022 sont à interpréter avec précaution, compte tenu notamment d’hospitalisations de patients pour COVID-19 d’une part et du report de certaines activités, lorsqu’un tel report n’avait pas un impact direct sur la santé des patients, d’autre part.
[1] Pour les années 2012 à 2016, les données d’activité du CHK, de la ZITHA et de la CSM ont été présentées séparément. Pour les années 2017 à 2022, les données du groupe HRS sont présentées.
Centres hospitaliers
Synthèse des indicateurs clés
Cette synthèse des indicateurs clés montre une augmentation du total de séjours des 4 centres hospitaliers sur la période 2017-2019. Une baisse des séjours a été constatée en 2020, année de la pandémie. En 2022, le nombre total de séjours a dépassé son niveau antérieur à la pandémie COVID-19. On constate également une augmentation de la part des séjours d’hospitalisation de jour sur le total des séjours tout le long de la période 2017-2022, le virage ambulatoire se constate pour chacun des 4 centres hospitaliers.
Séjours et journées d’hospitalisation
Le nombre de séjours hospitaliers a augmenté de 1,3% par an en moyenne entre 2012 et 2021 avec des évolutions différentes selon les établissements. La croissance des hospitalisations de jour (+4,9%/an) est forte tandis que le nombre de séjours en hospitalisation stationnaire est en légère baisse (-1,2%/an).
Sur la période 2017-2021, cette évolution s’est accélérée, avec une nette diminution des séjours stationnaires (-7,6%) et une augmentation significative des hospitalisations de jour (+20,1%) malgré une croissance globale du nombre de séjours de 3,9%.
Les journées d’hospitalisation (y compris l’hospitalisation de jour) ont légèrement diminué (-0,9% par an en moyenne entre 2012 et 2021). Cette diminution est plus apparente encore entre 2017 et 2021 (-6,8%), et se confirme en 2022 : bien que le total des séjours hospitaliers en 2019 et 2022 soit relativement similaire, le nombre de journées d’hospitalisation a diminué de 4,5% entre 2019 et 2022, passant de 646 960 en 2019 à 617 600 en 2022.
Après avoir observé une diminution des séjours hospitaliers en 2020, année pandémique, avec une réduction notable pour le CHEM et les HRS, il apparaît qu'en 2022, le nombre de séjours hospitaliers est revenu à des niveaux comparables à ceux de 2019, pré-pandémiques, voire a connu une augmentation pour le CHL.
Hospitalisations de jour
Par rapport au total des hospitalisations, l’hospitalisation de jour[1] a considérablement augmenté, une évolution attribuable aux progrès médicaux, et représente 48,1% du total des admissions en 2021 contre 34,9% en 2012, avec des variations importantes entre établissements hospitaliers (de 40,8% à 55,6% du total des admissions en 2021).
[1] Les hospitalisations de jour regroupent les admissions à l’hôpital et sorties le même jour, sans présence à minuit ainsi que l’activité réalisée dans les places de surveillance ambulatoire.
Durée moyenne de séjour
La durée moyenne de séjour des hospitalisations avec nuitées est restée stable entre 2012 et 2021. Elle est de 7,3 jours en 2021. Il convient toutefois de noter que les hospitalisations qui donnaient lieu à des séjours courts (≈ 2 jours) sont de plus en plus réalisées en hospitalisation de jour et de ce fait, sont exclues du calcul de la durée moyenne de séjour. Cette exclusion induit une stagnation de la durée moyenne des séjours stationnaires avec nuitées.
A titre de comparaison, la durée moyenne de séjour en soins aigus était en 2021 de 5,6 jours en France, 6,3 jours en Belgique et 7,4 jours en Allemagne[1].
[1] OECD.Data, extraction OECD (2024), Length of hospital stay (indicator). doi: 10.1787/8dda6b7a-en (Accessed on 18 March 2024)
Occupation des lits
Entre 2017 et 2021, le taux annuel d’occupation des lits aigus a varié, selon les années, entre 67,9% et 78,1% [1]. Les taux d'occupation en 2020 et 2021 sont donnés à titre indicatif mais doivent être considérés avec une grande précaution en raison des perturbations causées par la pandémie de COVID-19. Toutefois, les chiffres préliminaires de 2022, qui affichent un taux d'occupation de 75,4%, suggèrent un retour à des niveaux comparables à ceux enregistrés en 2018 et 2019, où les taux étaient respectivement de 74,4% et 78,1%.
[1] Break in time series : la déclaration du CHEM est basée sur les lits installés à partir de 2019 alors qu’elle correspondait aux lits autorisés dans les années antérieures. L’augmentation du taux d’occupation est à interpréter avec précaution.
En 2021, l’occupation des lits des centres hospitaliers au GDL se situe, en moyenne calculée sur le mois, entre 1 397,9 lits occupés par jour pour le mois de janvier et 1 568,0 pour le mois de novembre, pour l’activité opposable des assurés résidents et des assurés non-résidents. A titre de comparaison, on note que les données relatives à l’occupation des lits aigus par mois pour l’année 2019, tels que documentées dans la Carte Sanitaire 2021, sont supérieures à ceux que nous avons recueillis pour l’année 2021.
En 2021, pour 2 062 lits hospitaliers aigus (hors INCCI et CFB mais incluant les lits de soins palliatifs pour les besoins du calcul du taux d’occupation en raison du périmètre d’inclusion des données de facturation mises à notre disposition), 1 468 lits ont été occupés en moyenne par jour, avec une occupation journalière minimale de 1 068 lits et une occupation maximale de 1 721 lits, ce qui correspond à un taux d’occupation moyen de 71,2% des lits pour l’activité opposable des assurés résidents et des assurés non-résidents, avec des variations :
- saisonnières : de 68,4% au mois d’août à 76,0% au mois de novembre
- selon les établissements : de 65,3% à 77,6%
A titre de comparaison, en 2021, le taux d’occupation des lits aigus dans les pays de l’OCDE (OCDE28)[1] était en moyenne de 69,8% ; en Allemagne, il était de 69,9% ; en Belgique de 64,5%, et en France de 71,9%.
[1] OCDE, Panorama de la Santé 2023
Hospitalisations selon l’âge et le genre
Focus sur l’hospitalisation aiguë des patients âgés de 75 ans et plus
- En 2021, le pays compte 42 088 habitants âgés de 75 ans et plus, soit 6,6% de la population (proportion similaire à celle de 2012)
- Les admissions à l'hôpital des personnes âgées de 75 ans et plus ont suivi un taux de croissance annuelle moyen de 0,4% entre 2012 et 2021 avec des disparités selon les établissements. Cette évolution est inférieure à celle des admissions pour l'ensemble des tranches d'âge, qui ont connu une augmentation moyenne annuelle de 1,3%. Il est également important de souligner l'impact des années pandémiques de COVID-19 sur le taux de croissance annuel moyen durant cette période.
- En 2021, les admissions à l’hôpital des personnes âgées de 75 ans et plus représentent 17,7% du total des admissions aiguës (soit 24 688 séjours) et 31,5% du total des journées d’hospitalisation (soit 187 132 journées d’hospitalisation), soit 492 lits occupés en moyenne par jour.
- La durée moyenne de séjour est plus longue pour les hospitalisations qui concernent les patients âgés, qui peuvent être des patients plus fragiles et polypathologiques : 10,6 jours pour les 75-84 ans et 12,1 jours pour les 85 ans et plus.
La baisse observée en 2020 et en 2021 peut être attribuée à l'impact de la pandémie de COVID-19, durant laquelle de nombreuses admissions programmées et non urgentes ont été reportées, y compris pour minimiser les risques de contamination chez les personnes âgées.
En 2022, d’après les données provisoires, le nombre de séjours hospitaliers des personnes âgées de 75 ans et plus a repris le niveau de 2019 pour tous les centres hospitaliers.
Focus sur l’hospitalisation des non-résidents
L’attrait des non-résidents pour les soins hospitaliers au Luxembourg est en constante augmentation : de 5,7% en 2012 à 8,8% des séjours en 2021.
Entre 2017 et 2021, le nombre de personnes protégées résidentes (en moyenne annuelle) est passé de 546 523 à 587 053, soit une augmentation de 7,0% au cours de cette période, tandis que le nombre de personnes protégées non-résidentes est passé de 288 479 à 327 589 entre 2017 et 2021, soit une augmentation de 14,0% au cours de cette période[1]. Il convient de préciser que le terme « population protégée » englobe divers statuts, y compris les actifs assurés, les pensionnés, et les coassurés.
Durant l'année 2021, la composition de la population protégée non-résidente, classée par pays de résidence, se présente de la façon suivante : un total de 327 589 individus (moyenne annuelle), dont 165 015 résidents français, 79 811 résidents belges, 79 477 résidents allemands, et 3 286 résidents issus d'autres pays.
Cette augmentation de la part des séjours des non-résidents est donc associée à un taux de croissance de la population protégée non résidente plus prononcé que celui de la population protégée résidente ainsi qu'à une hausse du taux d’hospitalisation parmi cette population : 3 401 séjours par 100 000 personnes protégées non résidentes en 2017 contre 3 753 en 2021. Parmi la population résidente, ce taux a diminué pendant la même période passant de 22 751 séjours par 100 000 personnes en 2017 à 21 643 séjours par 100 000 personnes en 2021.
La part des hospitalisations des non-résidents dans le total des hospitalisations est toutefois variable selon les établissements : de 4,0% au CHdN à 11,5% au CHEM.
L’observation de la structure d’âge montre un attrait particulier de la population en âge de travailler : les 25-64 ans représentent 75,5% des séjours des non-résidents en 2021 contre 54,9% chez les résidents.
A titre d’exemple, 15,9% des accouchements concernent des femmes non-résidentes en 2021.
En 2021, les non-résidents hospitalisés venaient principalement de France (49,7%), suivis de la Belgique (29,7%) et de l’Allemagne (18,0%).
[1] IGSS, Rapport général sur la sécurité sociale 2022, p.30
Tableau: Evolution de la part des séjours hospitaliers des non-résidents par groupe d'âge, 2012-2022
Etablissements aigus spécialisés
Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle
Conformément à la loi hospitalière du 8 mars 2018, l’Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle (INCCI) constitue un établissement hospitalier spécialisé exploitant les services nationaux de chirurgie cardiaque et de cardiologie interventionnelle.
Les séjours hospitaliers ont diminué globalement de 0,6% par an en moyenne entre 2012 et 2021, avec des variations selon les années.
En 2021, on dénombre :
- 517 séjours d’une durée moyenne de 8,3 jours, dont 7,0% concernent des non-résidents.
- soit 4 198 journées d’hospitalisation.
Parmi les 19 lits installés en 2021, 11,8 lits ont été occupés en moyenne par jour, ce qui correspond à un taux d’occupation de 61,9% des lits pour l’activité opposable des résidents et non-résidents.
Centre National de radiothérapie François Baclesse
Conformément à la loi hospitalière du 8 mars 2018, le Centre de Radiothérapie François Baclesse constitue un établissement hospitalier spécialisé exploitant le service national de radiothérapie.
Sur la période 2019-2022, on observe les évolutions suivantes :
- Nombre de nouveaux cas pris en charge : -0,54%/an en moyenne (1 288 en 2022)
- Nombre de traitements réalisés : +0,96%/an en moyenne (1517 en 2022)
- Nombre de consultations externes de suivi post-thérapeutique : -5,07%/an en moyenne (1 804 en 2022). Le nombre de consultations de suivi thérapeutique a enregistré une baisse au cours de la période 2019-2022 avec un creux en 2020.
Etablissements hospitaliers de moyen séjour
Centre Hospitalier Neuro-Psychiatrique
Conformément à l’article 5, alinéa 2 de la loi hospitalière du 8 mars 2018, le CHNP est un établissement hospitalier spécialisé en réhabilitation psychiatrique et exploite le service national de réhabilitation psychiatrique ainsi que le service d’hospitalisation de longue durée psychiatrique, pouvant compter respectivement un maximum de 180 lits de moyen séjour et de 67 lits d’hospitalisation de longue durée. A partir de 2019 (autorisation du 28 février 2019), l’activité du CHNP est scindée en deux catégories : réhabilitation psychiatrique et hospitalisation de longue durée psychiatrique.
Les séjours hospitaliers ont augmenté de 1,2% par an en moyenne entre 2012 et 2021 (variations selon les années).
En 2021, on dénombre :
- 659 séjours d’une durée moyenne[1] de 161,1 jours, dont 2,9% concernent des non-résidents.
36,3% des séjours ont une durée supérieure à 6 mois. - 106 193 journées d’hospitalisation.
Parmi les 247 lits installés, 205 lits ont été occupés en moyenne par jour, ce qui correspond à un taux d’occupation de 83,1% des lits pour l’activité opposable des résidents et non-résidents.
[1] L’indicateur de DMS seul est toutefois insuffisant. Les durées médianes et durées maximum de séjour, utiles pour apprécier les séjours prolongés faute de solutions de placement en aval (ex : CIPA, maisons de soins), n’ont pas pu être calculées pour des raisons méthodologiques.
Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation - Rehazenter
Conformément à la l’article 5 alinéa 3 de la loi hospitalière du 8 mars 2018, le Centre National de Rééducation Fonctionnelle et de Réadaptation – Rehazenter constitue un établissement hospitalier spécialisé en rééducation fonctionnelle et exploite le service national de rééducation fonctionnelle. Le nombre maximum de lits pouvant y être autorisé ne peut être supérieur à 100 lits de moyen séjour.
Les séjours hospitaliers ont diminué de 2,8% par an en moyenne entre 2012 et 2021.
En 2021, on dénombre :
- 418 séjours d’une durée moyenne de 61,5 jours, et dont 17,0% concernent des non-résidents.
- 25 687 journées d’hospitalisation.
Parmi les 73 lits installés, 65,9 lits ont été occupés en moyenne par jour, ce qui correspond à un taux d’occupation de 90,3% des lits pour l’activité opposable des résidents et non-résidents.
La proportion de personnes âgées de 75 ans et plus a fluctué entre 6,5% et 18,0% des séjours du Rehazenter entre 2012 et 2021 (27 séjours en 2021, soit 6,5% du total des séjours) et représentait entre 5,3% et 10,3% des journées (1 354 journées en 2021, soit 5,3% du total des journées).
Tableau: Hospitalisations des patients âgés de 75 ans et plus et part dans le total des hospitalisations du Rehazenter, 2012-2022
Hôpital intercommunal de Steinfort et services de rééducation gériatrique des centres hospitaliers
La rééducation gériatrique est réalisée :
- à l’Hôpital Intercommunal de Steinfort (30 lits installés jusqu’au 25.10.2021 puis 40 lits installés)
- au CHdN, en service de rééducation gériatrique (site de Wiltz :15 lits jusqu’en 2015 puis 30 lits autorisés à partir de 2016, par conversion de 15 lits aigus)
- aux HRS, en service de rééducation gériatrique (30 lits localisés à la ZITHA-RED jusqu’en 2016, puis transferts des lits aux HRS sur le site de la CSM en 2017 et 2018 et à partir de 2019, 70 lits sur ce même site). Toutefois, les données d’activité à notre disposition et présentées ci-dessous n’incluent que l’activité réalisée dans 30 lits jusqu’en mai 2019 puis 70 lits à partir de juin 2019.
- au CHEM, en service de rééducation gériatrique (30 lits à Dudelange jusqu’en 2018 et à partir du 1er juin 2019 : 59 lits dont 36 à Dudelange et 23 à Niederkorn). Toutefois, les données d’activité à notre disposition et présentées ci-dessous n’incluent que l’activité réalisée dans les 36 lits de Dudelange pour les années 2019 et 2020.
La présentation porte sur l’activité de rééducation gériatrique qui concerne l’HIS et les services de rééducation gériatrique des centres hospitaliers du CHdN, du CHEM et des HRS.
Les séjours hospitaliers ont augmenté de 5,7% par an en moyenne entre 2012 et 2021 et le nombre de journées a augmenté de 4,4% par an en moyenne. Pour les services de rééducation gériatrique des centres hospitaliers, la croissance moyenne annuelle des séjours fluctue selon les établissements entre +6,1% et +10,9% alors qu’en ce qui concerne l’HIS le nombre de séjours est resté stable sur la même période.
Les taux d’occupation de ces services sont élevés entre 2017 et 2021, les taux annuels d’occupation fluctuaient entre 77,9% et 94,2% pour l’ensemble des services.
En 2021 :
- Les services de rééducation gériatrique ont réalisé 1 630 séjours et 53 364 journées.
- Les 2 établissements hospitaliers ayant le plus de séjours de rééducation gériatrique ainsi que le plus de journées d’hospitalisation de rééducation gériatrique sont respectivement les HRS et le CHEM.
- La durée moyenne de séjour était de 32,7 jours[1].
- Pour 191[2] lits de rééducation gériatrique, 148,7 étaient occupés en moyenne par jour, ce qui correspond à un taux d’occupation de 77,9% pour l’activité opposable des résidents et non-résidents, avec des variations selon les services de 72,6% à 91,3%.
- La part des non-résidents dans l’hospitalisation en rééducation gériatrique est faible : 2,5% des séjours.
[1] L’indicateur de DMS seul est toutefois insuffisant. Les durées médianes et durées maximum de séjour, utiles pour apprécier les séjours prolongés faute de solutions de placement en aval (ex : CIPA, maisons de soins), n’ont pas pu être calculées pour des raisons méthodologiques.
[2]) En 2021, la capacité totale des lits de rééducation gériatrique ayant servi au calcul de l’occupation des lits, était répartie comme suit : 30 lits au CHdN, 70 lits aux HRS, et 59 lits au CHEM. À l’HIS, les lits ayant été installés fin octobre 2021, une moyenne lissée des lits installés en 2021 a été calculée (30×10+2×40)/12) et s'établissait à 32.
Au cours de la période 2017-2021, une augmentation importante (+35,7%) du nombre de séjours de rééducation gériatrique est observée au niveau national. Cette croissance générale se répartit toutefois de manière inégale entre les trois centres hospitaliers disposant d’un service hospitalier de rééducation gériatrique.
Concernant le volume des journées d’hospitalisation, on retrouve la même tendance au niveau national avec une augmentation de 34,5% au cours de la période 2017-2021.
La comparaison des taux d'occupation mensuels des lits de rééducation gériatrique au GDL pour l'année 2021, par rapport à ceux rapportés dans la Carte Sanitaire 2021 pour l'année 2019, montre des taux d'occupation plus bas en 2021. Cette diminution est particulièrement marquée durant la période s'étendant de janvier à septembre inclus. Cette comparaison de taux d’occupation doit être interprétée avec précautions, en raison de l’impact de la pandémie COVID-19 en 2021 et de l’augmentation du nombre de lits de rééducation gériatrique installés entre 2019 et 2021.
Centre de réhabilitation du Château de Colpach
Conformément à la loi du 8 mars 2018 relative aux établissements hospitaliers et à la planification hospitalière, le Château de Colpach a changé d’activité à partir du 1er avril 2018, passant d’une activité de convalescence à une activité de réhabilitation physique et post-oncologique.
Les données produites ci-dessous concernent l’activité de Colpach :
- sur la période du 1er janvier 2013 au 31 mars 2018 en tant que centre de convalescence
- puis, à partir du 1er avril 2018 en tant qu’établissement hospitalier spécialisé en réhabilitation physique et post-oncologique.
En 2021, le Centre de réhabilitation du Château de Colpach a réalisé 653 séjours, soit 14 744 journées d’hospitalisation. Les séjours avaient une durée moyenne de séjour de 22,6 jours.
Le taux d’occupation était de 67,3%.
- Activité de Colpach en tant que centre de convalescence jusqu’au 31 mars 2018 :
Rappel : une autorisation émise par le Contrôle médical de la sécurité sociale était nécessaire pour la prise en charge des cures de convalescence. La prise en charge financière par la CNS d’un séjour de convalescence ne pouvait dépasser 21 jours par cas ; au-delà, les patients devaient prendre en charge financièrement leur séjour. Pour les patients bénéficiaires de l’Assurance dépendance, la prise en charge par l’Assurance dépendance restait effective durant le séjour.
Les motifs d’admission en cure de convalescence étaient les suivants :
- après une intervention chirurgicale,
- après une hospitalisation de longue durée,
- après une maladie grave.
- Activité de Colpach en tant qu’établissement hospitalier de réhabilitation à partir du 1er avril 2018 :
En vertu de l’article 5 alinéa 5 de la loi du 8 mars 2018 relative aux établissements hospitaliers et à la planification hospitalière, le Château de Colpach devient un établissement hospitalier spécialisé en réhabilitation physique et post-oncologique qui exploite les services nationaux de réhabilitation physique et de réhabilitation post-oncologique.
Des données plus détaillées pour l’année 2021 sont présentées dans le Fascicule 1 – Fiche de l’établissement du Centre de réhabilitation du Château de Colpach.
Etablissement d’accueil pour personnes en fin de vie Haus OMEGA
En 2021, 133 patients sont hospitalisés en soins palliatifs au sein de l’établissement Haus OMEGA, soit 4 462 journées d’hospitalisation d’une durée moyenne de 32,3 jours.
Le taux d’occupation est de 81,5%.