D006 - Consommation d'alcool 11-12 ans

Consommation d'alcool chez les écoliers de 11 à 12 ans

Une consommation d'alcool régulière précoce peut avoir des effets néfastes sur le développement psychologique et les capacités cognitives des enfants et augmente le risque d’accident et de violence (1,2). Aussi, la consommation précoce est associée au risque accru de développement d’un trouble lié à l'usage de l'alcool plus tard dans la vie (3).

Les normes sociales autour de la consommation d’alcool et les environnements favorisant la consommation d'alcool posent les principaux facteurs de risque de la consommation chez les jeunes personnes (4).

Constats

La prévalence de la consommation d’alcool au cours des 30 derniers jours chez les écoliers de 11 à 12 ans est la même en 2022 qu'en 2018. Entre 2014 et 2018, la prévalence avait augmenté chez les garçons, passant de 4% à 7% indiquant avoir consommé de l’alcool au cours des 30 derniers jours contre 3% en 2014 et 4% en 2018 chez les filles.

En comparaison avec d’autres pays, la prévalence de la consommation d’alcool au cours des 30 derniers jours chez les enfants de 11 ans en 2022 était plus élevée en Suisse (filles 4%, garçons 6%), Belgique-francophone (filles 4%, garçons 8%) et France (filles 8%, garçons 11%), et au même niveau en Belgique-néerlandophone et Allemagne qu’au Luxembourg (filles 3%, garçons 5%).

Références

(1) Boden JM, et al. The Short- and Long-Term Consequences of Adolescent Alcohol Use. In: Young People and Alcohol. John Wiley & Sons, Ltd; 2011. p. 32–44. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/9781118785089.ch3

(2) Lees B, et al. Effect of alcohol use on the adolescent brain and behavior. Pharmacol Biochem Behav. 2020 May 1;192:172906.

(3) Gardner LA, et al. Alcohol initiation before age 15 predicts earlier hazardous drinking: A survival analysis of a 7‐year prospective longitudinal cohort of Australian adolescents. Addiction. 2024 Mar;119(3):518–29.

(4) Clark H, et al. A future for the world’s children? A WHO–UNICEF–Lancet Commission. The Lancet. 2020 Feb 22;395(10224):605–58.

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