Corinne Alberti

Biographie

« Ma motivation professionnelle est triple : délivrer aux plus jeunes un enseignement en santé publique au prisme des préoccupations actuelles, produire une recherche méthodologique et appliquée pour la santé des plus jeunes et accompagner la décision en santé publique dans les missions d’expertise. »

Corinne Alberti est médecin, professeure d’épidémiologie et santé publique à la faculté de médecine de l’Université de Paris Cité depuis 2008. Elle exerce ses fonctions hospitalières à l’hôpital universitaire Robert Debré mère-enfant à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris depuis 2001 où elle dirige l’unité d’épidémiologie clinique, l’unité de recherche clinique et le Centre d’Investigations Cliniques 1426. Elle co-dirige l’UMR ECEVE (Épidémiologie et évaluation économique appliquées aux populations vulnérables) avec le Pr Karine Chevreul depuis 2014.

Elle a exercé plusieurs missions d’expertise dans des instances nationales : Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES), Haute autorité de santé (HAS), Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM), Comité d'orientation stratégique et de suivi des essais cliniques (COSSEC) de l’Inserm. Elle a été membre du conseil d’administration du Luxembourg Institute of Health durant 3 ans. Elle a dirigé l’Institut Thématique de Santé Publique (Inserm) et l’Institut pour la Recherche en Santé Publique (IReSP) de mars 2017 à mars 2020.

Elle est actuellement Secrétaire Générale du Collège Universitaire des Enseignants en Santé Publique et membre de la commission de la transparence à la Haute Autorité de Santé.  Elle a intégré le Haut Conseil de la Santé Publique en 2022 où elle est vice-présidente de la commission spécialisée santé des enfants et des jeunes / approche populationnelle.

Ses travaux de recherche sont centrés sur les problématiques spécifiques de la recherche en pédiatrie. Cette recherche est méthodologique sur les essais cliniques de faibles effectifs et la validation de critères de jugement pour les études cliniques. En santé publique, ses travaux s’orientent vers les parcours de soins i) des adolescents atteints de maladie chronique et notamment le passage/transition vers la médecine d’adulte, ii) des enfants/adolescents atteints ou susceptibles d’être atteints de troubles neuro-développementaux ou de problème de santé mentale, en mixant des approches anthropo-sociologiques, d’épidémiologie clinique et d’analyse de grandes bases de données, iii) la recherche interventionnelle pour la promotion de la santé et du bien-être des jeunes.